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Le collier ou « Garlande »

La compagnie a eu le bonheur de conserver intact cet important objet qui fait l’admiration des antiquaires.

Il se compose de quinze placards (médailles) en argent de 8 à 9 centimètres de diamètre,
reliés par des chaînons de même métal et auxquels est suspendu un oiseau portant dans son bec une arbalète. Les placards (médailles) sont ciselés et portent des armoiries avec inscription des donataires.

Six d’entre-eux sont entièrement semblables et portent, au milieu, une arbalète avec l’inscription au pourtour : « La compagnie des Arbalétriers sur Meuse anno 1585 » ; le 7ème placard porte un écusson surmonté d’un casque, avec la date 1603 et comme légende : « Noble Léonard Martin jadis burghemre et capitaine de la Compagnie des Arbalétriers de Visé » ; le 8ème médaillon, un écusson et l’inscription : « Noble et généreux seigneur Alexandre Reiworth dit de Pelouzy, capitaine d’une compagnie franche bas allemans pour le service de sa Majesté catholique » ; le 9ème un écusson avec la date de 1612 et comme légende : « Mathi de Barchon, dit Pollen, roi de la Compagnie des Arbalétrier de Wisé » ; le 10ème un écusson et l’inscription.

« Noble Bartholomé de Maret, lieutenant ballieu de Wisé, capitein de la Compagnie des Arballestries 1634 » ;
le 11ème un double écusson avec la date de 1634 et l’inscription: « Messire Guillaume Oems, canoisne de Visé et Gerette de Hauteim, jadis roi de la Compagnie des Arbalétriers » ; le 12ème un écusson surmonté d’un casque et l’inscription ; « Noble Henri Germeau, mayeur de la bonne ville de Visé anno 1634 » ; le 13ème un écusson, l’image de Saint Georges et l’inscription. « Jacques Libot mayeur à Visé at donné ce placart à l’honneur de Dieu et de Saint Georges et de la Compagnie des Arbalétriers de Visé anno 1585 » ; le 14ème saint Georges en relief, la date de 1588 et l’inscription. «Henry Hubert, roy des Abatries de Visé at donné ce placart à l’honneur de saint Georges».

Le 15ème placart porte au milieu un écusson , Saint Georges en relief avec la date de 1578.

L’oiseau ou papegaye qui termine la « guirlande » porte au cou l’inscription : « Van Weset Bin » (je suis de Visé). M. Jules Helbig, archéologue distingué, considère cet oiseau comme une œuvre du XVème siècle.